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Un mariage contesté mais finalement célébré. Ce mercredi 1er janvier 2025, la commune nouvelle de Saint-Denis, qui fusionne la ville dionysienne et Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), entrera en vigueur. Le coup d’envoi de la deuxième commune la plus peuplée d’Île-de-France, derrière Paris, avec près de 150 000 habitants. Ces noces seront officialisées à l’occasion d’une cérémonie organisée en présence des maires, Mathieu Hanotin, et Michel Fourcade.
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Un conseil municipal le 4 janvier
Les deux édiles socialistes seront associés dans le nouvel exécutif. Le premier, ex-député, conservera son statut de maire. Son acolyte, qui fut son suppléant à l’Assemblée nationale, occupera la fonction de premier adjoint mais se maintiendra à son poste de maire délégué à Pierrefitte. Ils seront chargés de diriger un conseil municipal désormais pourvu de 94 élus. Ces derniers assisteront à une session inaugurale, samedi 4 janvier 2025.
L’harmonisation politique ne se substituera pas totalement aux singularités des deux communes, notamment de Pierrefitte-sur-Seine, dont le nombre d’habitants (environ 32 000) s’avère près de quatre fois moins important qu’à Saint-Denis (115 000).
La commune déléguée conservera son identité postale et civile. Les habitants continueront à pouvoir bénéficier de services publics locaux. En revanche, une partie d’entre eux seront mutualisés.
Sur le volet social, les centres communaux d’action sociale (CCAS) ne formeront qu’un établissement. Les policiers municipaux seront réunis sous la bannière de la commune nouvelle. Même constat pour les services chargés des finances. La gratuité sera instaurée dans les cantines scolaires. Dans un communiqué, la commune nouvelle évoque une « harmonisation complète d’ici l’été 2025 ».
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Plus de 6 millions d’euros de crédits alloués
Cette harmonisation rapportera 6,6 millions d’euros, soit 15 € par résident. Et ce, au titre d’une aide de l’État octroyée aux nouvelles communes. En dépit de l’instabilité gouvernementale de ces derniers mois, les deux maires avaient négocié une croissance de cette dotation auprès de l’ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, avant le vote du projet de loi de finances (PLF) 2024.
Mais l’argumentaire financier souligné par les deux villes ne convainc pas les opposants. Le collectif « Stop Fusion », composé de riverains et d’élus, a multiplié les recours pour annuler cette décision. En cause, « l’inutilité de la fusion pour engendrer des économies », « le risque financier » lié au « contexte national » et « un manquement crucial à l’information d’élus », invoquait son président Christian Boutin en septembre 2024.
Les contempteurs de l’union ont déposé un nouveau recours. Il devrait être jugé dans les prochaines semaines par le tribunal administratif de Montreuil. En octobre dernier, l’instance avait déjà rejeté une demande de suspension formulée par le collectif.
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